By your side
La chaleur dans la forge était pesante. Respirer. Souffler. Transpirer. S'essuyer le front. Souffler encore puis reprendre la tâche entreprise.
Il fait vraiment chaud pensa le jeune garçon qui se résigna finalement à retirer son haut pour se retrouver torse nu. Il pouvait se le permettre en même temps il était seul.
Harold n'était plus habitué à travailler ici. Il avait délaissé ce genre d'activités au profit de la guerre qu'il avait mené contre Viggo. Mais maintenant que celui-ci était hors-course, le jeune viking avait décidé de se faire plaisir en laissant germer dans son esprit toutes les idées les plus folles qui pourraient améliorer sa vie et celle des beurkiens. Il était actuellement en train de travailler sur une nouvelle jambe qu'il pourrait utiliser pour diriger l'aileron de Krokmou.
– Salut, prononça une voix dans son dos.
Il sursauta avant de se retourner et découvrir qu'il s'agissait d'Astrid. Il se gratta l'arrière de la tête, gêné. La blonde rougit légèrement à la vue de son torse.
– Excuse-moi Harold, je ne voulais pas te déranger. Je crois que je vais y aller…
– Non ! Astrid, attends. Reste, murmura-t-il en lui prenant les mains, souriant.
Elle lui sourit en retour en posant sa tête sur son épaule, l'entourant de ses bras.
– Alors… Qu'est-ce que tu fais de beau ? demanda-t-elle en embrassant son omoplate.
Le jeune garçon fut alors pris d'excitation à l'idée de lui présenter sa toute nouvelle invention.
– Aha tu vas adorer !
Il saisit l'objet en question et lui fit une démonstration.
– C'est une nouvelle jambe. Je vais pouvoir l'utiliser pour diriger l'aileron de Krokmou. Et regarde, elle est rétractable ! Comme ça, je peux revenir à une jambe adaptée pour la marche. Pratique hein ?
– C'est génial !
– Et je me disais qu'on pourrait aller l'essayer sur une île voisine. On pourrait aussi en profiter pour travailler sur la relation entre nos dragons, qu'est-ce que t'en penses ? sourit-il.
Elle déposa un baiser sur sa joue avant de le serrer plus fort contre elle.
– Je pense que c'est une très bonne idée, Harold.
– Ok faisons ça. Mais avant… Je vais aller chercher quelque chose à me mettre sur le dos.
– Oh oui ! Vas-y. Je vais t'attendre dehors avec Tempête, répondit Astrid, un peu confuse.
Elle sortit alors, le rouge aux joues, retrouver sa dragonne.
C'était la première fois qu'Astrid voyait son petit ami sans rien sur le dos. Et c'était une drôle de sensation à vrai dire. Elle se trouvait d'ailleurs un peu bête de réagir comme ça. Ce n'était qu'un corps à moitié dénudé après tout.
C'est pas comme s'il était… La jeune fille secoua la tête pour chasser cette pensée de son esprit.
– Je suis prêt ! On va pouvoir y aller, annonça Harold en arrivant de nulle part.
Cela ne manqua pas de faire sursauter Astrid, surprise par cette arrivée soudaine. Elle faillit tomber mais se rattrapa, rouge de honte.
– Astrid ! T'es sûre que ça va ? demanda le brun.
– Aha ouais, ça va ! Allons essayer cette jambe !
– Ok…
C'était à son tour de trouver sa copine étrange. Elle agissait vraiment bizarrement mais peu importait, il était trop enthousiaste à l'idée de tester sa nouvelle invention pour y prêter attention. Ils partirent alors et atteignirent rapidement l'île voisine. Harold paraissait un peu trop sûr de lui du point de vue d'Astrid. Il descendit de son dragon tout excité et commença à sourire comme un petit garçon. La jeune fille secoua la tête, désapprouvant son attitude. Il releva la tête.
– Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
La blonde retint un rire.
– Rien.
Le jeune homme plissa alors les yeux, souriant à moitié, sachant pertinemment qu'Astrid était en train de se moquer de lui mais il s'en fichait. Il savait que ce qu'il venait d'inventer était brillant. Elle le féliciterait le moment venu, en attendant, il allait tenter de lui prouver qu'il avait raison.
– Ok... alors, dit Harold en s'accroupissant.
Il saisit sa nouvelle jambe après avoir retirer l'ancienne.
– Commençons par là… Je mets ça comme ça et… ouais voilà, on y est. Tadaa ! Qu'est-ce que t'en dis ?
– Hum, on va voir si cette chose marche d'abord…
Harold souffla avant de se placer sur le dos de Krokmou, bien décidé à prouver à Astrid qu'elle se trompait. Il intima à son dragon de décoller.
– Vas-y mon grand, c'est le moment de montrer ce que t'as dans le ventre ! s'exclama le jeune garçon.
Il le fit prendre de la vitesse avant de le faire brutalement virer à gauche sous le regard peu rassuré de sa petite amie. Heureusement, celui-ci parvint à activer le mécanisme du membre artificiel de son dragon juste à temps. Il avait réussi.
– Tu l'as fait Harold ! Tu l'as fait ! hurla de joie Astrid en levant son poing en l'air avant de se tourner vers sa dragonne. Ils l'ont fait Tempête ! Ils l'ont fait !
La jeune fille était plus que fière. De loin, son héros la regardait amoureusement, le sourire jusqu'aux oreilles. C'était la première fois de sa vie qu'il était parvenu à la rendre fière de l'une de ses inventions. Et ça le rendait vraiment heureux.
Alors, dans son élan, il poursuivit son essai fou au-dessus d'une mer déchaînée. En effet, le ciel commençait à s'assombrir et le vent soufflait à vive allure. Mais ce brusque changement de météo n'intimida pas le jeune garçon. Au contraire, c'eût plutôt comme effet de redoubler sa motivation. La blonde leva la tête vers le duo tout en rassurant son amie aux écailles bleues.
– Tu vois ma belle, tout se passe très bien pour eux, sourit-elle.
Mais à l'instant même où elle acheva sa phrase, le tonnerre gronda. Quelques secondes plus tard, un éclair gigantesque éclata en prenant possession du ciel. Déstabilisé, Harold perdit le contrôle de sa jambe qui ne voulait plus se rétracter correctement.
– Krokmou ! hurla Harold.
Le dragon émit un grognement plaintif, impuissant.
– Allez mon grand ! Encore un petit effort ! Il faut qu'on atteigne la rive !
Voler au-dessus de l'océan, mais quelle idée brillante Harold ! pensa-t-il en voyant qu'il se rapprochait dangereusement de l'eau.
Tempête n'eut pas à se le faire dire deux fois, Astrid sur son dos, elle s'élança à toute vitesse pour rattraper Krokmou et son cavalier. Elle parvint alors à l'attraper en pleine chute en se jetant littéralement sur lui afin de le ramener sur le sable. Cependant, dans son acrobatie, elle ne s'occupa pas vraiment des deux dragonniers dont elle devait également s'occuper. Si bien que, dans sa chute, elle entraîna celle d'Harold qui tomba de son dragon pour se retrouver dans une eau gelée.
Astrid, quand à elle, avait été projetée en avant sur la plage par le sauvetage improvisée de son dragon vipère. Elle se releva, accourant vers les dragons en cherchant Harold du regard. Cependant, il n'était pas avec eux.
– Oh non… Harold ! s'exclama-t-elle quand elle comprit que celui-ci avait dû tomber dans les eaux rendues furieuses par l'orage.
Astrid courut alors vers la mer et plongea dans une eau gelée pour récupérer le jeune inconscient. Elle nagea jusqu'à lui avant de le remonter à la surface. Elle reprit sa respiration et le traîna jusqu'à la plage où elle l'allongea avant de se mettre à le secouer pour qu'il reprenne conscience.
– Harold ! cria-t-elle.
Il finit par recracher l'eau qu'il avait ingurgitée en toussant. Astrid le prit alors dans ses bras en poussant un soupir de soulagement, le serrant de toutes ses forces. Harold lui souffla alors quelque chose d'à peine audible avant de laisser tomber sa tête sur son épaule.
– J'ai eu tellement peur… murmura Astrid d'une voix tremblante.
Le brun lui caressa les cheveux avant de lui chuchoter « Je sais » à l'oreille. Astrid prit alors sa tête entre ses mains pour le regarder droit dans les yeux.
– Ne me refais plus jamais ça, articula-t-elle d'une voix plus que sérieuse.
Ils avaient failli se perdre trop de fois tous les deux. Maintenant que les chasseurs de dragons étaient de l'histoire ancienne, Astrid n'avait pas envie que ça recommence. Et ça, Harold l'avait très bien compris. Ils n'avaient pas besoin de se parler, il suffisait d'un regard pour que ces deux-là se comprennent.
– Bon maintenant, rentrons, suggéra la blonde.
Ils se tournèrent alors dans la direction de leurs dragons, les approchant afin de les rassurer avant de décoller. Mais Harold fit une grimace lorsqu'il arriva aux côtés de Krokmou.
– Euh Astrid… Je crois qu'on va avoir un petit problème…
Elle n'eut pas le temps de s'occuper de sa dragonne qu'elle tournait déjà la tête vers son petit ami.
– Qu'est-ce qu'il y a ?
Il présenta alors l'aileron du furie nocturne, complètement déchiré.
– Son aileron est cassé, on va pas pouvoir voler comme ça…
– C'est pas grave, Tempête va prendre Krokmou entre ses pattes et nous sur son dos. Elle est assez forte pour ça, t'inquiète Harold.
Mais l'adolescent affichait une tête qui ne semblait pas d'avis avec la jolie blonde.
– En fait, je pense que ça va pas être possible Astrid…
Elle se tourna alors vers la dragonne vipère qui se léchait l'aile droite avec difficulté, celle-ci lui étant visiblement douloureuse. La jeune viking accourut alors vers elle avant de la caresser doucement.
– Qu'est-ce que c'est ma belle ? C'est ton aile qui te fait mal ?
– Je pense qu'elle a dû se la casser en voulant nous réceptionner, Krokmou et moi, tout à l'heure.
– Génial ! Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Au moment où elle prononça ces mots, une trombe d'eau se mit à tomber sur leurs têtes déjà bien mouillées.
– On pourrait peut-être commencer par s'occuper de ça ? indiqua Harold en pointant l'averse du doigt.
Astrid sourit avant de le suivre dans la recherche d'un endroit pour s'abriter. Il lui prit la main et ils coururent à toute vitesse à travers les gouttes de pluie. Cependant il se stoppa net avant de se retourner vers sa petite amie. Les dragons, quand à eux, poursuivirent leur course en direction d'une grotte cachée dans la végétation de l'île. Harold les regarda s'éloigner tandis que la jeune viking se demandait ce qu'il attendait pour les suivre.
– Ok Harold, je te comprends pas, on est au beau milieu d'une tempête et toi tu veux t'arrêter et sentir la pluie ?
Il saisit alors la jeune fille par la taille en l'attirant à lui et lui planta un baiser affirmé sur les lèvres. Surprise par cet acte inattendu, elle ne répondit pas tout de suite au baiser. Mais comme le brun se montrait insistant, elle se laissa aller à cette embrassade passionnelle. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il la prit dans ses bras en approchant sa tête de son oreille, sa main se posa sur sa chevelure blonde.
– Je crois que tu ne m'as pas bien entendu tout à l'heure mais je voulais te dire merci… Merci de m'avoir sauvé, dit-il sincèrement.
Il la serra plus fort contre lui, elle sourit. Il saisit sa main et la fit tourner sur elle-même, une pluie battante les accompagnant dans chacun de leurs pas. Les deux adolescents riaient aux éclats, dansant sous la pluie, trempés jusqu'aux os mais ils s'en fichaient. Ils tournaient, tournaient, tournaient à en perdre la tête. Et ils la firent tourner, leur tête. Ils tombèrent dans un fou rire sur le sable humide de la plage en se regardant sans se voir tellement leur tournis faisait bouger le décor autour d'eux. Harold approcha son nez de celui d'Astrid en le frottant doucement contre le sien. Il ferma les yeux et ils échangèrent un baiser mouillé. Ils finirent par se relever, un peu engourdis mais néanmoins stables. Les dragonniers arrivèrent à la grotte trempés mais ils ne regrettaient de s'être laissé aller à ce petit brin de folie. Au contraire, depuis qu'ils formaient un couple, Harold et Astrid essayaient de passer le maximum de temps ensemble. Ils voulaient vivre chaque instant comme si c'était le dernier pour profiter de la vie à fond. A vrai dire, ils suivaient un proverbe latin dont ils ne pouvaient même pas connaître l'existence…
Carpe diem.
Autrement dit
Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain. Quelle belle expression. Et Harold et Astrid l'incarnaient à la perfection. Après tout ce qu'ils avaient surmonté ensemble, on pouvait aussi comprendre leur vision de la vie. Ils savaient très bien que chaque instant qu'ils avaient passé à combattre Viggo et les chasseurs de dragons, ils l'avaient risqué. C'était la raison pour laquelle, maintenant que tout ça était derrière eux, ils avaient envie de profiter d'eux.
– T'es complètement malade, rigola Astrid quand ils atteignirent la grotte.
Ils se mirent à rire devant leurs dragons qui, décidément, ne comprenaient vraiment rien à la situation. Harold fut alors pris d'une toux qu'il ne parvenait pas à arrêter. Au début, Astrid pensa que c'était parce qu'ils ne faisaient que de rigoler depuis tout à l'heure mais elle comprit assez rapidement qu'il ne s'agissait pas de ça.
– Harold ?
Elle le prit dans ses bras et tenta de l'aider à stopper sa toux incontrôlable. Il se calma un peu mais il continua à tousser encore quelques minutes avant de redevenir à peu près tranquille. Il frissonna. La blonde toucha son front et, sentant la chaleur de celui-ci, l'enveloppa davantage de ses bras pour le réchauffer.
– Ça va aller Harold, je vais bien m'occuper de toi, ok ?
Mais celui-ci avait tellement froid qu'aucun son ne sortit de sa bouche. Il hocha la tête à la place.
La jeune fille se remémora alors les moments où c'était elle qui s'était trouvée à sa place. Elle se rappela la fois où elle avait elle-même failli se noyer et qu'Harold était arrivé juste à temps pour la sauver. Elle avait eu de la chance ce jour là, beaucoup de chance. Elle se rappela bien sûr la perte de sa vue qui avait eu lieue récemment. Elle avait eu si peur. Heureusement, Harold avait été là pour la soutenir et elle avait fini par retrouver la vue. Puis elle se souvint du fléau d'Odin. Le jeune garçon s'était si bien occupé d'elle pendant ces deux longs mois. Elle avait failli y rester. S'il n'avait pas été là, elle ne serait sans doute plus là pour y penser… Harold était vraiment un ami attentionné. Elle avait vraiment de la chance de l'avoir.
Astrid se pencha sur le front du bel endormi pour l'embrasser.
– C'est à mon tour de prendre soin de toi.
…
– Je vais bien, sourit la jeune fille avant de violemment se mettre à tousser.Harold la soutenait du mieux qu'il pouvait mais sa toux ne cessait pas. Il finit par faire sortir les autres de la pièce avant de rallonger Astrid sur son lit.– T'inquiète pas pour moi, je te dis que ça va, protesta la blonde.Il posa alors ses mains sur ses épaules.– Non Astrid, ça ne va pas.Elle baissa les yeux, honteuse.– Enfin Astrid… Pourquoi tu ne m'as rien dit ?Hésitante, elle se résolut finalement à relever la tête pour lui faire face.– Je ne voulais pas que tu t'inquiètes, répondit-elle sincèrement.Il l'aida à s'allonger (elle était déjà à bout de force). Il rabattit la couverture sur elle.– Si tu me l'avais dit avant, on aurait eu plus de temps pour chercher ce Buffleroi !Elle commençait à s'assoupir mais murmura avant de s'endormir :– Je suis condamnée Harold, il va falloir que tu t'y fasses…Il lui prit alors la main, les larmes aux yeux.– Je t'interdis de dire ça Astrid ! Tu m'entends ?Mais la blonde dormait déjà d'un sommeil lourd. La maladie gagnait du terrain. Harold essuya ses yeux d'un revers de la main avant de laisser Astrid se reposer.C'était donc la vraie raison de son silence ?Même si c'était ce qu'elle croyait, il ne la laisserait pas faire, jamais il ne l'abandonnerait. Il la sauverait quoi qu'il en coûte.…
Le soleil pointait à peine le bout de son nez quand Astrid fut réveillée par des cris provenant de l'extérieur. Elle releva la tête, se rendant compte qu'elle s'était endormie en pensant à tous ces souvenirs, Harold toujours blottie confortablement dans ses bras.
– Harold ! Astrid ! Vous êtes là ?
C'était la voix de Stoïk.
– On est là ! cria Astrid, quelque peu gênée de se retrouver comme ça avec le fils du chef dans les bras.
Le viking à la barbe rousse pénétra dans la cavité, suivi de Gueulfor qui, visiblement, paraissait soulagé de les revoir. La jeune femme raconta donc aux deux hommes comment ils s'étaient retrouvés dans cette situation aux allures surréalistes en passant par l'essai foireux d'Harold jusqu'à sa soudaine fièvre. Ils avaient alors jugé bon de rapatrier le jeune garçon jusqu'à Beurk et de faire venir Gothik au plus vite. Astrid resta auprès de lui toute la traversée durant et elle le raccompagna également chez lui. Astrid s'inquiétait pour lui.
La vieille femme arriva peu de temps après. Elle avait examiné le jeune garçon avec attention et avait décrété qu'il avait seulement attrapé une mauvaise grippe et qu'il s'en remettrait assez vite avec les médications qu'elles lui prescrivaient. La blonde fut soulagée instantanément.
– Voilà ce qui arrive quand on joue avec la pluie...
…
Les jours se poursuivirent et Astrid vint chaque jour s'occuper d'Harold pour s'assurer qu'il prenne bien son traitement. Mais aussi pour le voir, lui. Avec tout ce qu'il avait fait pour elle, la jeune femme se sentait redevable.
Un soir, alors qu'Astrid était sur le point de s'endormir après avoir discuté longuement avec son petit ami qui dormait déjà, Stoïk monta jusqu'à la chambre.
– Astrid, tu es toujours là ?
La blonde sortit alors de son état à demi éveillé.
– Hum ? Oui ! Oui, je suis toujours là.
Le chef de Beurk s'approcha alors du lit du jeune malade et posa une main sur l'épaule de la bienveillante guerrière qui était assise sur une chaise à proximité de celui-ci.
– Merci de veiller sur lui Astrid. Mais tu en as assez fait comme ça. Va, rentre chez toi te reposer. On se voit demain matin.
Celle-ci sourit alors à Stoïk avant de le saluer en lui souhaitant une bonne nuit.
Il la raccompagna jusqu'à la porte et lorsqu'il revint au chevet de son fils, ce dernier s'était réveillé.
– Astrid est partie ? souffla-t-il.
– Oui Fils, elle est partie.
Harold afficha une mine déçue. Stoïk se rapprocha alors de son fils.
– Tu sais que tu as de la chance d'avoir quelqu'un qui s'occupe de toi comme ça ?
– Ouais... Je sais, soupira Harold.
– Bon, je vais te laisser te reposer. Bonne nuit Fiston.
– Bonne nuit Papa.
Et il s'endormit en pensant à celle qui resterait toujours à ses côtés quoiqu'il arrive.